IL Y A DU BON EN CE MONDE, ET IL FAUT SE BATTRE POUR CELA.
Ce qui fait peur ce n’est pas la fureur du méchant, mais l’indifférence du juste et du fort. Qu’est-ce qui est mieux entre se plaindre la sécheresse ou planter des arbres ? La question parait innocente pourtant elle cache une vérité indéniable et irréfutable. Elle laisse émerger l’idée selon laquelle nous avons perdu quelque peu l’essence de notre humanité, perdu le sens de notre responsabilité, et avons fait du chaos une norme. Pourtant l’histoire nous apprend que du chaos a toujours émergé une lueur d’espoir, qui, telle une boussole guidait ceux qui avaient les regards tournés vers les possibilités d’amélioration. Comme depuis les temps immémoriaux, les temps difficiles créent des hommes forts, et les hommes forts créent des temps faciles qui corrompront les hommes et les rendront faibles, et ces hommes faibles créeront des temps difficiles jusqu’à ce que le cycle recommence. Ce ne sont pas tant nos avoirs ou nos connaissances qui font de nous ce que nous sommes, mais ce sont nos choix. Et dans chacune de nos actions, nous avons la liberté d’opter pour le bien. Car même dans l’adversité la plus rude, il y a du bon, et c’est pour ce qu’il y a de bon dans l’adversité que nous devons nous battre.
Le monde ressemble aujourd’hui à une jungle, un environnement sans foi ni loi, chacun se bat comme un farouche solitaire pour préserver ses acquis et vanter ses privilèges devant les plus faibles et les plus défavorisés. L’humanité s’est déchirée dans une guerre de principes éphémères que les autres ont vanté de civilisation hellénique ; pourtant cette pseudo philosophie de vie était un leurre. L’urgence est donc de restituer l’humanité sur les traces qui jadis faisaient sa fierté et sa gloire. Et comment y arriver ? Il suffit de mettre chaque humain face à ses responsabilités et qu’il soit confronter entre le choix de les assumer ou de les trahir. Et il se pourrait que le niveau de responsabilité de tout individu soit fonction de son niveau de conscience ou de connaissance. Cela se traduit explicitement par la pyramide de Maslow qui classifie la société en cinq grandes classes ou niveaux et dont chacune de ces marches constitue une réalité profonde. Ces études menées en 1943 par le psychologue américain Abraham Maslow ont conduit à la fameuse théorie de la pyramide de Maslow dont aucun conférencier ne se réserve d’en faire référence soit pour étayer ses idées, soit pour y apporter plus de poids.
Le Dr Raoul Ruben n’a pas dérogé à cette règle, c’était le sujet central de sa conférence lors du Training introductif de Kinshasa, où il a clairement expliqué chaque marche de la pyramide de Maslow de la base au sommet. Cette pyramide révèle que les humains sont motivés en fonction de leur niveau social et en fonction de leur besoin profond. Au pieds de la pyramide nous avons les besoins physiologiques qui sont des besoins d’ordre naturel comme manger, se vêtir, dormir. Ces besoins sont beaucoup plus d’ordre instinctifs et ne demandent d’assez grands efforts pour être assouvis. Mais il se trouve que les personnes qui sont à cette échelle soient des personnes assez faibles d’esprit, sans une grande vision de la vie et de l’avenir, ce qui fait d’elles des personnes facilement manipulables et exposées à toute forme de vices et de compromission. C’est pourquoi il est urgent pour toute personne qui s’y trouverait de faire des efforts pour sortir de ce lot qui est généralement considéré comme le lot des esclaves.
Au deuxième se palier nous avons les besoins de sécurité. Cette marche est constituée des personnes qui ont vaincu les besoins de la première marche, elles sont poussées par le besoin de construire une base comme le logement, la sécurité financière, de la sécurité de santé et autres. Ici l’objectif n’est plus de se battre pour soulager sa panse uniquement, mais plutôt pour un ordre de valeur plus prometteur et plus digne d’un humain. Ensuite viennent les besoins d’appartenance et d’amour. Cette marche concerne les personnes qui recherchent de la compagnie, une communauté où ils pourraient exprimer leur talent ou potentiel, des personnes qui recherchent de l’amour et l’acceptation des autres. Mais plus loin nous avons les besoins d’estime, des personnes mues par le désir d’être reconnu tant sur le plan personnel, mais aussi sur le plan de la hiérarchie. Et enfin, tout au sommet de la pyramide nous avons les besoins d’accomplissement. Les personnes se trouvant à cette marche sont comme médusés par l’idée de la vie au-delà des frontières leur existence. Les personnes se trouvant à ce niveau de l’échelle sont des personnes animées par un besoin de laisser des empreintes de leur existence qui ne s’effaceront jamais, qui rappelleront les initiatives qu’elles ont brillamment mené.
La pyramide de Maslow reste incontestablement une figure représentative de beaucoup de leaders de développement personnel, parce qu’elle est le socle d’une vérité sans précédent. Elle témoigne de la complexité et de la simplicité de notre existence, tout en mettant un accent pointu sur les réalités inhérentes à chaque palier de la société. Comprendre comment la vie est classifiée et travailler de manière réajuster ses propres compétences pour s’élever au sommet est un acte de sagesse et de bravoure. C’est sur cette note que le Chairman a conclu ce magnifique moment d’échange en exhortant chaque participant de travailler de manière à gravir cette montagne jusqu’à son sommet, afin de n’être pas surpris les fâcheuses conséquences qui pourraient advenir ; parce que le monde est une jungle qui ne fait aucune concession pour les faibles et les médiocres. Car ‘’Au Sommet de la pyramide des besoins de l’Homme se trouve le Pouvoir.’’ Le pouvoir de construire, de rendre prospère et d’anoblir le nom de sa famille ou de sa communauté.
LA RÉUSSITE DANS LA VIE EST CERTES LA CONSÉQUENCE D’UN TRAVAIL ACHARNÉ ET ASSIDU, MAIS ELLE DÉPEND AUSSI DE...
SI NOUS ASPIRONS À LA RÉUSSITE, NOUS DEVONS NOUS PRÉPARER À FAIRE FACE À TOUTE ÉVENTUALITÉ, MÊME AU PIRE.
À FORCE D’ÉCHOUER, VOUS APPRENEZ À NE PLUS ÉCHOUER.
L’ENTREPRENEURIAT EST UN DOMAINE DANS LEQUEL L’ÉCHEC EST UN SUCCÈS ET UNE LEÇON DE VIE.
SI VOUS ARRIVEZ À AIGUISER VOTRE ESPRIT DE MANIÈRE À LUI PERMETTRE DE VOIR ET DE COMPRENDRE LES CHOSES COMME LES HOMMES.
VALORISER SA VIE C’EST LA METTRE AU SERVICE DES AUTRES PAR LE DON DE SOI.