A21 ORIENTATION À LOMÉ

TEAM Dr RAOUL | 09 Nov 2024

Comme l’enfant qui trébuche plusieurs fois avant de faire ses premiers pas, l’échec est le centre de formation de toute personne qui aspire à l’entrepreneuriat et souhaite construire un impact de carrière. C’est un passage inévitable pour forger le caractère et développer la résilience. La société est divisée en plusieurs classes comme la classe des fortunés, des riches, des personnes moyennes et enfin des pauvres. Dans une autre dimension selon le quadrant du cashflow de Robert Kiyosaki, nous avons les employés, les travailleurs indépendants, les chefs d’entreprise et les investisseurs. La différence entre les hommes d’affaires et les employés, ainsi qu’entre les riches et les pauvres, repose sur plusieurs aspects liés aux choix de vie, à la gestion de l'argent, à la mentalité et aux attitudes face au travail et à la réussite. 


L’entrepreneuriat est un domaine où se croisent la logique et l’émotion, la passion et la réflexion. Pour réussir, l’entrepreneur doit mobiliser à la fois son cœur et son cerveau, en équilibrant les décisions rationnelles avec les motivations émotionnelles. Le Dr Raoul Ruben dans sa prise de parole ce 09 novembre à Lomé au Togo lors d’un extraordinaire A21 ORIENTATION a bien fait le distinguo entre ces deux ressources, établissant une différence claire entre elles. Le cerveau, en tant que siège de la logique et de la planification, est crucial pour la réussite en affaires. Il permet à l’entrepreneur de prendre des décisions réfléchies, de développer des stratégies, d’évaluer les risques et d’analyser le marché. Ce sont ces capacités cognitives qui permettent de mettre en place un business plan, de gérer les finances, et de définir une vision claire pour l'entreprise.


Les compétences analytiques et la capacité de résolution de problèmes sont essentielles pour relever les défis inhérents à l’entrepreneuriat. Le cerveau permet également de maintenir une approche objective face aux situations, ce qui peut être essentiel pour faire face à des imprévus ou pour ajuster des stratégies en fonction de la réalité du marché. Cette rationalité aide l'entrepreneur à éviter les erreurs qui pourraient découler d’un excès d’émotion, de précipitation ou de manque de recul. Le cœur, pour sa part, représente la passion, l’engagement et les valeurs personnelles. L’entrepreneuriat est souvent un parcours semé d’embûches, nécessitant une forte motivation. C’est ici que le cœur entre en jeu : il permet à l’entrepreneur de rester motivé et de persévérer, même face aux obstacles. L’émotion et la passion sont souvent les moteurs qui poussent les entrepreneurs à se lancer, car sans une raison profonde ou un rêve, il est difficile de supporter les défis constants du parcours entrepreneurial.


Le cœur permet également à l’entrepreneur de se connecter à ses clients, à son équipe et aux autres partenaires. Il aide à créer des relations authentiques, basées sur la confiance et le respect, essentielles pour construire une communauté autour de son entreprise. De plus, les entrepreneurs qui agissent en accord avec leurs valeurs et leurs aspirations profondes sont souvent perçus comme plus authentiques, ce qui peut être un atout majeur dans un monde où les consommateurs sont de plus en plus soucieux de l'éthique et de l'intégrité. Pour réussir, un entrepreneur doit parvenir à équilibrer le rationnel et l'émotionnel. Un excès de logique, sans passion, peut conduire à une perte de motivation et à des projets sans âme, tandis qu’un excès de passion, sans planification, peut mener à des erreurs coûteuses.


L'équilibre se traduit par des décisions éclairées mais ancrées dans la passion. Par exemple, un entrepreneur pourrait être passionné par l’environnement et vouloir lancer un produit écologique. Le cerveau interviendra pour transformer cette passion en un modèle économique viable, en analysant le marché, les coûts et les opportunités. De cette manière, le projet reste fidèle aux valeurs de l'entrepreneur tout en étant structuré et durable. L'entrepreneuriat est un art complexe, exigeant une mobilisation simultanée du cœur et du cerveau. Les entrepreneurs les plus performants sont ceux qui savent utiliser leur cerveau pour prendre des décisions judicieuses, tout en laissant leur cœur les guider vers une vision authentique et motivante. Au-delà de ce vibrant exposé, le Dr Raoul a tenu à faire une différence notoire entre les hommes riches et les pauvres, entre les hommes d’affaire et les employés. Il en est ressorti que tout dépend premièrement de la mentalité et de la vision.


1- Mentalité et vision


Les hommes d’affaires ont une vision d’entrepreneurs : ils prennent des risques, créent des opportunités et investissent dans des projets avec des perspectives de croissance. Ils cherchent à générer des revenus passifs et à accumuler des actifs qui produisent de la valeur. Les employés, quant à eux, préfèrent la sécurité et la stabilité d’un salaire fixe. Ils échangent leur temps contre de l’argent et dépendent souvent d’une seule source de revenu, généralement leur emploi. Les riches voient l’argent comme un moyen de créer des opportunités et d’atteindre leurs objectifs. Ils investissent et diversifient leurs sources de revenus pour maximiser leur richesse. Les pauvres, ou ceux avec des moyens plus modestes, tendent à avoir une approche défensive de l’argent, en privilégiant l’épargne et en ayant une perception de rareté. Ils sont souvent pris dans un cercle où ils travaillent principalement pour subvenir aux besoins immédiats.



2- Attitude face aux risques


Les hommes d’affaires sont plus enclins à prendre des risques calculés. Ils comprennent que pour gagner plus, il faut parfois s’exposer à la possibilité de perdre. Ils développent une tolérance aux risques et aux échecs, en les voyant comme des apprentissages. Les employés, en revanche, préfèrent en général éviter les risques. Ils cherchent souvent des postes stables et valorisent la sécurité de l’emploi, étant moins enclins à l’incertitude financière. Les riches ont une vision plus positive des risques, car ils savent qu’un risque bien calculé peut rapporter de grands bénéfices. Ils sont prêts à investir dans des projets novateurs et diversifiés. Les pauvres ou moins aisés, de leur côté, évitent souvent les risques par peur de perdre le peu qu’ils possèdent. Ils préfèrent les placements sécurisés et sont moins ouverts aux investissements hasardeux.



3- Gestion du temps


Les hommes d’affaires valorisent leur temps et cherchent à automatiser ou déléguer les tâches pour se concentrer sur des activités à forte valeur ajoutée. Ils considèrent le temps comme une ressource précieuse et visent à maximiser son utilisation. Les employés vendent leur temps pour un salaire, en travaillant un certain nombre d’heures par jour. Leur revenu est souvent limité par le nombre d’heures de travail, ce qui restreint leurs possibilités de gains. Les riches optimisent l’utilisation de leur temps en investissant dans des actifs qui génèrent des revenus passifs. Ils évitent de s’enfermer dans des activités chronophages et privilégient celles qui leur permettent de croître. Les pauvres investissent souvent leur temps dans des activités moins lucratives et ont moins de moyens pour automatiser ou déléguer. Ils sont pris dans une routine de travail intense sans pouvoir libérer du temps pour d’autres opportunités.



4- Investissement et accumulation de richesse


Les hommes d’affaires cherchent à acquérir des actifs et à construire des entreprises qui généreront des profits. Ils réinvestissent une grande partie de leurs revenus pour faire croître leur patrimoine. Les employés ont généralement moins de contrôle sur les profits générés et dépendent principalement de leur salaire pour épargner ou investir. Cela peut limiter leur capacité à accumuler des actifs à long terme. Les riches investissent dans des actifs financiers (immobilier, actions, entreprises, etc.) qui génèrent des flux de trésorerie et de la valeur sur le long terme. Les pauvres ou moins fortunés ont tendance à consommer davantage, avec une capacité d’investissement plus restreinte. Ils épargnent parfois, mais n’ont pas toujours les moyens ou la connaissance pour accéder à des investissements rentables.



5- Apprentissage et développement personnel


Les hommes d’affaires s’engagent souvent dans le développement personnel et continuent d’apprendre pour améliorer leurs compétences et développer leurs affaires. Ils investissent dans leur éducation, participent à des séminaires et recherchent des mentors. Les employés investissent moins souvent dans leur propre développement, sauf si cela est requis par leur emploi. Beaucoup se contentent des compétences nécessaires pour maintenir leur position actuelle. Les riches accordent une grande importance à l’apprentissage continu, car ils comprennent que l’éducation est un levier pour accéder à davantage de ressources et de réseaux. Les pauvres n’ont pas toujours accès aux mêmes ressources éducatives et sont souvent moins exposés aux possibilités de développement personnel et d’acquisition de compétences.



6- Relation à l’échec et à la réussite


Les hommes d’affaires perçoivent l’échec comme une opportunité d’apprendre et de s’améliorer. Ils développent une mentalité de croissance où chaque revers est une leçon qui peut contribuer à leur succès futur. Les employés peuvent être plus hésitants face à l’échec, surtout lorsque cela met leur poste en danger. L'échec est souvent perçu comme un obstacle plutôt qu’un tremplin. Les riches adoptent souvent une mentalité de croissance, considérant les échecs comme des étapes d’apprentissage. Les pauvres, par manque de ressources, sont parfois plus affectés par les échecs et n’ont pas toujours les moyens de s’en relever facilement.


Les distinctions entre les hommes d’affaires et les employés, ainsi qu’entre les riches et les pauvres, tiennent essentiellement à la mentalité, à la gestion des risques, à l’utilisation du temps, et à l’approche de l’investissement et du développement personnel. Bien que ces différences puissent sembler profondes, il est possible d’adopter une mentalité de croissance et de s’éduquer financièrement pour tendre vers un modèle entrepreneurial, quel que soit le point de départ. Tel a été le fondamental de la communication du Chairman de A21 ce jour. On eut eu l’impression d’être dans un amphithéâtre tellement les points abordés étaient disons-le à la hauteur des attentes des participants qui n’ont pas su cacher leurs émotions et leur ressenti au soir de ce grand programme de développement personnel. Chaque jour est une possibilité pour chaque personne de devenir une version appréciable, mais pour A21 de semer les graines du futur.

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